En août 2016, tu as commencé ton apprentissage de mécatronicienne automobile chez AMAG. As-tu pris un bon départ? Qu’as-tu vécu pendant les deux premiers mois?
Julia Felber: J’ai très bien commencé chez AMAG. Dès le début, il y a eu le Welcome Camp avec les autres nouveaux apprentis d’AMAG venus de toute la Suisse. Pendant ces deux jours, nous avons reçu des informations importantes pour le début de la formation. J’ai aussi été accueillie très chaleureusement dans mon garage. Les premiers mois ont été fatigants mais également très intéressants.
En quoi consiste le Welcome Camp?
Julia Felber: Pendant deux jours, les apprentis de toute la Suisse se retrouve au début de la formation au Welcome Camp. Cette manifestation s’est tenue sous cette forme pour la première fois cette année. 204 apprentis de tous les sites et départements d’AMAG s’y sont rendus. Les apprentis reçoivent d’importantes informations sur AMAG, résolvent des exercices par équipe et apprennent à se connaître mutuellement.
C’est bien connu, les femmes sont moins présentes que les hommes dans le métiers techniques. Qu’est-ce qui t’as donné envie de suivre cette formation?
Timéa Tschannen: Les voitures me fascinent depuis que je suis une gamine. Je n’ai jamais joué à la poupée, je préférais de loin les voitures qui étaient mes jouets de prédilection. J’ai toujours su que je voulais faire un travail manuel et qu’un emploi de bureau n’entrait jamais en ligne de compte. C’est ce qui m’a incité à faire un petit stage d’initiation pour voir en quoi consistait le métier de mécatronicienne automobile.
À ton avis, pourquoi de nombreuses femmes ne s’intéressent pas ou peu aux métiers techniques? Peux-tu confirmer ces préjugés?
Céline Schatz: Je pense que les intérêts des femmes et des hommes ne sont en principe pas les mêmes. C’est pourquoi les femmes sont moins attirées par les métiers techniques. À l’inverse, il y a bien aussi des métiers souvent choisis par les femmes, comme par exemple les professions de la santé ou celui de la coiffure. Toutefois, souvent les femmes ne savent pas trop ce qui les attend dans un tel métier. De plus, dans le métier de mécatronicienne automobile, les tâches peuvent être difficiles et requérir de la force physique comme par exemple le changement de pneus.
Dans la mesure où une estimation est possible après si peu de temps, quelle est la spécificité de la formation chez AMAG?
Timéa Tschannen: Je ne peux parler que pour mon entreprise parce que je n’ai pas encore d’autres expériences. Ici, l’entente est très cordiale et familière. On se tutoie tous et on est très uni, comme ce serait le cas dans une vraie famille nombreuse.
Avant de commencer ta formation, que savais-tu déjà sur AMAG?
Céline Schatz: Sincèrement, je ne savais pas vraiment grand-chose par avance. J’avais en tête une entreprise agréable et familiale, cela s’est confirmé.
L’image que tu avais d’AMAG a-t-elle changée au cours des derniers mois?
Julia Felber: Comme j’avais déjà fait un stage préalable chez AMAG, j’avais déjà une idée du métier de mécatronicienne automobile. Avant cela, je pensais que la formation avait surtout à faire avec l’électricité et l’électronique. Pendant le stage, j’ai compris qu’une mécatronicienne automobile n’avait pas seulement à faire avec des choses mécaniques.
À l’école, tu as sûrement des échanges avec d’autres apprentis. Est-ce aussi là quelque chose de spécial d’être une femme qui apprend le métier de mécatronicienne automobile? Y a-t-il d’autres futures mécatroniciennes avec toi à l’école? Comment sont les échanges avec les autres apprentis?
Timéa Tschannen: Dans ma classe, je suis la seule femme qui fasse son apprentissage en tant que mécatronicienne automobile. À l’école, je sais qu’il y a une jeune fille qui fait son apprentissage en tant que mécanicienne en maintenance automobile, mais là aussi ça reste encore quelque chose de spécial. J’ai un bon contact avec mes camarades de classe bien qu’au début ils étaient un peu réticents. Mais, entre-temps, je suis pleinement acceptée et, depuis que l’un d’eux a remarqué que je suis une bonne élève, il vient d’ailleurs souvent vers moi s’il a des questions.
As-tu aussi des contacts avec des apprentis d’autres domaines de ton entreprise?
Julia Felber: Nous avons fait connaissance au Welcome Camp. À part moi, il y a encore un autre apprenti mécatronicien automobile et un apprenti employé de commerce. Nous échangeons nos impressions, allons de temps en temps déjeuner ensemble et nous rencontrons pendant nos loisirs. En outre, je suis en contact régulier avec les apprentis du magasin de pièces de rechange pendant mon travail.
Comment est ta journée de travail? Y a-t-il d’ailleurs une journée de travail «typique»?
Céline Schatz: Certaines activités tombent toujours matin et soir. Par exemple, le réglage des machines ou la préparation des différents liquides, le matin ainsi que le rangement, le soir. Mais dans l’intervalle, mes tâches sont très variées. Je suis dès maintenant capable d’effectuer certains travaux de façon autonome. Sinon, on m’explique et me montre aussi encore beaucoup de choses et je peux m’entraîner après.
Que fais-tu quand tu n’es pas au travail chez AMAG?
Timéa Tschannen: J’aime faire de la musculation ce qui me sert également dans le cadre de ma formation. J’ai remarqué que je manquais encore de force dans les bras et c’est pourquoi j’attache autant d’importance à l’entraînement. Le kickboxing est une autre de mes passions, malheureusement actuellement je ne peux pas le pratiquer en raison d’un claquage de muscle. Et puis, j’aime aussi dessiner et photographier.
Quel est ton souhait ou ton objectif personnel pour l’avenir?
Céline Schatz: J’aimerais avoir de bons résultats jusqu’à la fin de ma formation, c’est au fond mon plus grand souhait et mon plus grand objectif pour ces prochaines années.
Nous remercions les trois jeunes femmes de nous avoir consacré un peu de leur temps. Nous vous informerons de temps en temps de ce qu’elles deviennent et de leur progrès dans la formation.
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