Quels sont les deux conseils que tu donnerais à ton «Moi» à l’âge de 14 ans?
Tout d’abord, de ne pas me casser la tête à chaque petite faute. Aujourd’hui, je sais que chacun d’entre nous fait des fautes et que ça fait partie de la vie. J’ai appris à être plus détendu et à savoir tourner la page. Pendant mon apprentissage, je n’étais pas encore comme ça. En outre, je consacrerais plus de temps à l’apprentissage des langues étrangères pendant la scolarité, en particulier à l’anglais. En voyage, maîtriser l’anglais représente un gros avantage.
Que fait un diagnosticien d’automobile?
Je m’occupe de tous les problèmes des voitures. Le métier de diagnosticien d’ automobile est très vaste et très diversifié. Le travail va du changement de roue jusqu’à l’entretien en passant par le diagnostic. Ma tâche principale est toutefois de rechercher les défauts et de veiller à ce que la voiture fonctionne de nouveau parfaitement quand elle quitte notre garage. Démonter et remonter le moteur et la boîte de vitesses en font également partie. Je participe de plus à la formation des apprentis. Je les prépare le mieux possible à l’examen de fin d’apprentissage à l’aide de cours liés aux sujets importants. Nous faisons également un examen blanc au garage pour plonger les apprenants dans l’atmosphère de la situation d’examen pratique et, si nous découvrons un point faible, nous y allons de tout notre savoir et de nos expériences pour les aider.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton travail?
La grande variété que comprend mon activité. Je suis sans cesse confronté à de nouveaux problèmes que j’essaie de résoudre. Si j’y parviens en un laps de temps convenable, je me sens bien et je suis fier de moi. L’idée de rendre un client heureux me fait également plaisir. Et bien entendu, la collaboration avec les collègues de mon équipe et les apprentis me plaît aussi. Nous avons ici une bonne ambiance décontractée.
Parle-nous de ta carrière jusqu’ici.
Après l’école, j’ai commencé un apprentissage de mécatronicien automobile chez Audi/ŠKODA au garage AMAG à Schinznach-Bad. Après mon examen en 2011, mon supérieur hiérarchique m’a offert l’opportunité de suivre la formation de diagnosticien d’automobile parallèlement à mon travail. Cette formation est entre-temps terminée avec succès. Au début de cette année, je me suis offert une pause de trois mois en Australie pour perfectionner mes connaissances linguistiques et découvrir ce continent. Me voilà revenu au travail quotidien et je prévois la prochaine formation: celle de gestionnaire d’entreprise diplômé dans le secteur automobile.
Que dirais-tu sur AMAG à ton meilleur ami?
J’ai bénéficié d’une excellente formation chez AMAG. Elle était d’un très haut niveau et on soutient beaucoup les apprentis. J’ai toujours été très bien traité et on m’a sans cesse donné la possibilité de m’améliorer. Quand on fait preuve d’engagement, on est encouragé et on peut aussi prendre des vacances non payées ou réduire son temps de travail pour suivre une formation continue. AMAG est un employeur fiable qui investit continuellement dans l’infrastructure pour que nous puissions travailler dans les meilleures conditions possibles.
Que fais-tu quand tu ne travailles pas?
J’aime bien retrouvé mes copains pendant mes loisirs. Je conduis aussi une moto depuis peu. Je vais régulièrement dans un centre de fitness pour me libérer la tête. En fait, il n’y a pratiquement pas de moments où je ne fais rien.
Ce que j’aimerais encore dire
Pendant mon séjour à l’étranger, j’ai pris conscience que nous devrions mieux profiter de notre vie. En Suisse, nous vivons souvent pour travailler et pas pour vivre. C’est bien dommage, la vie est faite pour vivre, pas seulement pour travailler. J’apprécie néanmoins le niveau de vie élevé que nous avons en Suisse ainsi que le fait de pouvoir exercer la profession souhaitée à condition de faire preuve de l’engagement nécessaire.
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