Les modèles Škoda sillonnent les routes suisses dans toutes les couleurs et formes. Ce sont les véhicules d’intervention d’urgence Škoda qui se remarquent le plus, à juste titre. On les voit de plus en plus souvent aussi en modèles entièrement électriques. Depuis l’année dernière, la police d’Aesch du canton de Bâle-Campagne emploie pour véhicule de service un Enyaq iV. Découvrez dans cette story comment se comporte le véhicule d’intervention d’urgence Škoda entièrement électrique de la police d’Aesch et ce qu’il faut pour qu’un Enyaq iV normal puisse être utilisable par la police.
Qu’est-ce qui importe absolument sur un véhicule d’intervention d’urgence?
En matière de véhicule, la police a des exigences un peu différentes de celles d’une famille, par exemple. Quelques aspects importants sont à considérer pour évaluer si une automobile peut servir de véhicule de police. Le véhicule doit être avant tout facile à utiliser et sûr. En outre, il doit offrir suffisamment de place pour emporter l’équipement et le matériel de travail. L’aptitude tout-terrain et donc la traction intégrale sont d’autres avantages. Du fait de ses interventions en extérieur, un chauffage stationnaire et une bonne climatisation sont également des plus.
Enyaq iV – entièrement électrique et avec gyrophare bleu pour la police d’Aesch
En raison des exigences spécifiques imposées aux véhicules de police, on recourt souvent à des modèles qui ont déjà fait leurs preuves en intervention. Avec la percée de la mobilité électrique, le secteur des services d’intervention d’urgence se retrouve donc face à de nouveaux modèles de véhicules et possibilités. Dans sa vision 2040, la commune d’Aesch poursuit la stratégie d’une gestion des ressources durable et de l’amélioration du rendement énergétique. Pour ces raisons-là, différents nouveaux véhicules de service à traction alternative ont été testés. Dans ce cadre, c’est l’Enyaq iV qui a été jugé au final compatible avec les interventions d’urgence et qui a su convaincre notamment par son rapport coûts-bénéfices attrayant.
Le choix d’un véhicule de police entièrement électrique entraîne d’autres questions que pour les véhicules thermiques traditionnels: Quel est le rayon d’utilisation du véhicule électrique, qui doit être couvert? Quelle est la durée des interventions? Combien de pauses et de quelle durée y a-t-il pendant les interventions, susceptibles d’être mises à profit pour recharger le véhicule? Quelle est la qualité de l’infrastructure de recharge dans la zone d’intervention? Chez la police d’Aesch, le véhicule est employé lors d’interventions coordonnées, voire de réquisitions. Il a également fait ses preuves pour des patrouilles de service de nuit dans le cadre de la coopération policière de la Birse. L’Enyaq iV répond parfaitement à ce genre d’interventions et au rayon d’utilisation.
Et comment l’Enyaq iV s’en sort-il dans la pratique?
En théorie, l’Enyaq iV convient remarquablement à la police d’Aesch. Après quelques mois d’utilisation, nous avons voulu savoir comment le véhicule se comportait dans la pratique. Joel Beurret, chef du domaine spécialisé Sécurité, indique à ce sujet: «En termes de comportement de conduite, le moteur entièrement électrique ne diffère pas beaucoup du moteur thermique. Au début, il a fallu s’habituer à l’accélération et à la récupération, mais on s’y fait vite. L’Enyaq iV est un véhicule de police très fiable qui fait ses preuves en service chaque jour. De surcroît, l’autonomie est tout à fait suffisante pour un véhicule de police communale.»
De l’Enyaq iV à l’Enyaq iV de la police avec gyrophare bleu et sirène
Il est évident que l’Enyaq iV d’intervention d’urgence n’est pas tout à fait le même que celui que nous pouvons acheter en tant que clientes et clients «normaux». Afin que le véhicule soit à la hauteur de ses missions de service, il subit une transformation complémentaire après la production, qui lui prête la touche finale d’un véhicule d’intervention d’urgence. On installe alors sur l’Enyaq iV une signalisation d’urgence avec feux de pénétration, de rétroviseurs avant et de côté. On lui ajoute en plus à l’avant et à l’arrière une matrice sur laquelle peuvent être affichés des textes préprogrammés, tels que «Stop police». Le véhicule a également reçu une caméra embarquée et une boîte noire capable d’enregistrer les données du véhicule. Des lampes LED supplémentaires dans l’habitacle procurent plus de confort, et des boucles de ceinture renforcées la sécurité nécessaire sur la route. En effet, avec le gyrophare bleu, l’Enyaq iV est autorisé à titre exceptionnel à rouler parfois plus vite que la police!