Mon choix professionnel
Je suis un fana de voitures. Au secondaire, quand il a été question de réfléchir au travail qu’on aimerait faire, je me suis tout de suite renseigné sur les métiers en rapport avec les voitures. D’emblée, j’ai trouvé la description du métier de carrossier-tôlier intéressante car j’aime travailler les différents matériaux et à cause des formes qu’a la carrosserie d’une voiture. J’ai toujours trouvé intéressant de savoir comment sont construits les véhicules et comment on les répare. Pendant mon stage «découverte» chez AMAG, j’ai non seulement pu voir et mettre tout de suite la main à la pâte: j’ai vissé des éléments, j’ai enlevé des bosses sur un morceau de tôle qu’on m’a donné pour m’exercer et j’ai fait un peu de soudure. Après, j’ai choisi cette profession parce qu’elle est très variée, au niveau du travail, de la technique et des matériaux. L’effet avant/après, une fois la réparation finie, ça me fascine aussi.
Mes débuts professionnels
Il y avait beaucoup de choses qui étaient nouvelles pour moi quand j’ai commencé mon apprentissage: les horaires de travail, l’école, l’ambiance de travail et toutes les personnes que je ne connaissais pas. C’est bien de faire quelque chose de nouveau, même si ça entraîne des changements. Je n’ai pas tardé à me sentir à l’aise chez AMAG. Surtout grâce à tous les gens sympas autour de moi. L’équipe est très ouverte avec les apprentis, alors on n’a pas de mal à s’intégrer. Ce qui m’a impressionné, c’est les premiers gros dégâts que j’ai pu voir sur des véhicules accidentés. Ils étaient dans un sale état. Ça fait quand même réfléchir.
Travail au quotidien
Jusqu’à présent, mon métier me plaît beaucoup parce que les tâches qu’on a à faire sont chaque jour différentes, même si j’arrive déjà à voir qu’il y a un fil conducteur dans le travail. Je dirais que tous les dégâts de tôle se ressemblent, mais on les répare de différentes façons. Je crois qu’on sous-estime beaucoup ce métier et que la plupart des gens n’ont pas idée de tout ce qu’il faut savoir pour être tôlier! Dans ce métier, l’école est un grand défi. Je pense que des fois on attend beaucoup de nous. En fait, le métier de tôlier est encore un métier manuel qui demande presque des talents d’artiste. Mais, on n’est pas des électro-mécaniciens. À l’école, les matières principales sont les mathématiques, la technique automobile, l’étude des matériaux et le dessin géométrique. Je trouve la formation pratique hyper cool! Les différents matériaux, les techniques de débosselage, les différents types de soudure, le démontage et les divers véhicules sont une vraie mine d’or pour les artisans qui ont de l’ambition. Ce que je préfère parmi tout, c’est le démontage des pièces; le plus facile, c’est quand on a un pare-chocs d’Audi A5 à démonter. Mais, ce qui m’intéresse le plus, c’est les grosses réparations comme par ex. repeindre intégralement un véhicule, remplacer les panneaux latéraux de caisse, réparer les voitures embouties, etc. On m’a déjà fait travailler sur pas mal de belles voitures et j’ai même eu le privilège de les conduire. Par exemple, l’Audi R8, la RS6 ou la RS4. Même si pour moi, la plus chouette est de loin l’Audi RS5 Coupé (c’est ma préférée). Bien sûr, ranger et éliminer les déchets, ce n’est pas très marrant à faire. Mais cela fait aussi partie du travail. Les apprentis de l’équipe doivent faire attention à ce que tout soit bien propre et rangé, à aider partout où c’est nécessaire et veiller à ce que le matériel soit disponible. Quand il neige ou qu’il grêle, c’est une aubaine pour le carrossier: on dit que c’est de l’or blanc qui lui tombe dans les mains car ça veut dire qu’il y a beaucoup de travail en perspective. Alors là, le travail en équipe est super important parce qu’il faut absolument être à deux pour faire certains travaux: un pour tous, tous pour un. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas eu beaucoup de contacts avec les clients, sauf quand il faut sortir la voiture pour la rendre au client.
Projets d’avenir
Si AMAG me garde, je resterai encore quelques années ici pour acquérir de l’expérience dans le métier et je ferai des formations. L’examen en soudure sur aluminium et une formation continue pour apprendre à enlever les bosses, voilà mes prochains objectifs. Si on me demande sur qui je prends exemple, je dirais que c’est sur mon chef d’équipe et mon maître d’apprentissage. Ils sont toujours corrects et prêts à m’aider; ils maîtrisent leur métier à la perfection. Oui, je l’avoue, je suis satisfait du métier que je suis en train d’apprendre parce que les tâches sont très variées et qu’il faut sans cesse développer ses connaissances pour rester au courant des nouveautés qu’il y a dans l’industrie automobile. C’est ce qui rend ce métier passionnant. Pendant les quatre années d’apprentissage, le salaire est le même que dans les autres métiers manuels de la branche automobile.Et c’est sûr qu’on ne manquera pas de travail, même à l’avenir.
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